Le guide du crédit immobilier 2
- Bail de location
- Capital restant dû
- Cas de force majeure
- Caution
- Cautionnement bancaire
- Caution hypothécaire
- Cautionnement par un organisme
- Certificat d’urbanisme
- Cession de créance
- Charges
Le recours à un courtier est certes avantageux car il met tout en œuvre pour dénicher un contrat de financement adapté aux besoins de son client. Cependant, il n’est pas rare qu’un particulier souhaite chercher par lui-même son prêt immobilier ou son rachat de crédit. Dans ce cas, il doit avoir une bonne connaissance des normes bancaires et des termes utilisés dans ce secteur. Cette connaissance lui permet de conclure une opération financière. Pour aider les emprunteurs dans cette démarche, nous avons compilé dans ce guide les termes les plus utilisés dans le financement immobilier.
Bail de location
Il s’agit du contrat de location qui engage le bailleur ou le propriétaire du logement et le locataire. Il se fait par écrit et est signé par les deux parties concernées. La signature ce bail confère au locataire le droit d’occuper le lieu pendant une certaine durée en échange d’une rémunération au propriétaire. L’enregistrement de ce contrat est impératif en France. Le locataire peut louer le lieu pour un usage professionnel dans le cas d’un bail professionnel ou pour usage commercial dans le cas d’un bail commercial. Il peut aussi y faire son habitation dans le cas d’un bail d’habitation.
Capital restant dû
Lors du recours à un simulateur de rachat de crédit à la consommation ou immobilier, on retrouve souvent ce terme capital restant dû. Il se réfère à la part de la somme du capital que l’emprunteur aurait à rembourser jusqu’au terme du contrat du prêt. Ce montant figure souvent dans le tableau d’amortissement du prêt. Les éléments utilisés pour calculer ce capital restant dû sont la somme initiale empruntés, la durée du prêt, le taux d’intérêt et la date de la première paiement de mensualité.
Cas de force majeure
Dans les conditions générales de vente d’une assurance emprunteur, on peut trouver souvent ce terme cas de force majeure. En droit, il désigne un évènement imprévisible et insurmontable qui permet à la personne de se dégager de sa responsabilité et de son engagement. Cet évènement pourrait ainsi interrompre la réalisation d’un contrat. Ces évènements qui ne peuvent pas être prévus lors de la signature du contrat peuvent être une catastrophe naturelle, un incendie, une grève des transports, les conflits sociaux etc.
Caution
Ce terme désigne le document qui engage un ou plusieurs garants de payer une somme donnée (par exemple loyer ) pour garantir l’exécution d’obligation d’un tiers. En signant un acte de cautionnement, le propriétaire peut ainsi se retourner contre le garant si le locataire ne peut pas s’acquitter de son loyer. Ce document sécurise le propriétaire car il constitue une garantie de récupérer le montant des loyers impayés. Le locataire sera aussi sécurisé par ce moyen car en cas de difficulté financière, il transmet ses dettes de loyer ou de crédit à la personne qui se porte caution. Généralement, le garant est un membre de sa famille qui a des revenus suffisants. L’acte de caution doit être écrit annexé au bail ou sur un document séparé. Ce document n’est demandé que pour les baux de location de longue durée. La caution peut être simple ou solidaire.
Cautionnement bancaire
Dans le cas d’un acte de cautionnement bancaire, c’est l’établissement bancaire qui s’engage à couvrir les impayés du locataire en contrepartie d’un dépôt d’une certaine somme sur un compte bloqué. La durée de cette couverture varie de quelques mois à quelques années. La banque prélève un pourcentage pour ce service rendu. Ce pourcentage est de 1 ou 2 % du montant déposé en plus de frais du dossier. Celui-ci peut atteindre 100 euros dans certains cas. Si la personne peut trouver un proche qui se porte caution, il serait ainsi intéressant de recourir à cette personne pour de raison de coût.
Caution hypothécaire
Lors de la souscription à un prêt immobilier ou à une restructuration de prêt, la banque peut exiger une caution hypothécaire si elle considère l’emprunteur comme un profil à risques. Avec cette option, le candidat à l’emprunt apporte un bien immobilier en garantie du financement. Le bien peut lui appartenir ou appartenir à une tierce personne. L’établissement prêteur est en état de saisir le bien hypothéqué en cas d’insolvabilité de l’emprunteur principal. L’engagement de la caution hypothécaire n’est plus valable à la suite du remboursement total du crédit et au terme indiqué dans le contrat du crédit.
Cautionnement par un organisme
Pour octroyer un prêt immobilier, les banques peuvent aussi demander un cautionnement par un organisme, si le candidat à l’emprunt ne dispose pas d’un bien à hypothéquer. Dans ce cas, c’est l’organisme financier ou le mutuel qui effectue le remboursement du prêt en cas de défaillance de l’emprunteur. Ce service est rendu en contrepartie d’un versement d’une contribution proportionnelle au montant de son crédit (0,5 % à 2 % environ du prêt). Toutefois, dans le cas où la société de cautionnement aurait à assumer le remboursement du prêt, elle peut effectuer une saisie-exécution sur le bien du débiteur. La contribution pourrait être versée en partie à l’emprunteur à la fin de son crédit si le remboursement se passe sans incident. Le coût de la mise en place de cette solution est moins cher qu’une hypothèque car elle ne nécessite pas de frais de levée de garantie.
Certificat d’urbanisme
Cet acte administratif vise à qualifier la situation juridique d’un terrain selon les normes d’urbanisme et les règles de constructibilité qui lui sont applicables. La demande de ce document est facultative lors d’un achat de bien immobilier (terrain à aménage ou déjà construit). La demande d’un certificat d’urbanisme opérationnel aide à un propriétaire à savoir si son projet est faisable ou non. A ne pas confondre avec le permis de construire qui est utile pour réaliser son projet. La validité de ce certificat est de 18 mois, mais il est possible de le prolonger pendant une année.
Cession de créance
Ce terme désigne l’acte juridique qui transmet la propriété d’une créance à un tiers. Ce contrat requiert l’accord du titulaire de créance et la tierce personne ou le bénéficiaire de la cession. Pour confirmer la validité de l’acte, le débiteur aurait à signer son accord dans l’acte sinon il faut passer par un acte d’huissier pour valider la cession de créance. Un dirigeant social peut recourir à cette opération juridique pour s’acquitter de sa dette rapidement en cédant sa créance avec tous ses droits relatifs à un autre. Un locataire peut aussi céder le droit au bail en transférant le plein droit à une autre personne.
Charges
Lors de la location d’un bien immobilier, le bailleur récupère quelquefois les charges locatives ou paie le trop-perçu. En effet, le locataire s’acquitte chaque mois d’une provision de charge en même temps que son loyer. Cette provision peut concerner la consommation de gaz par exemple. Lorsque le propriétaire ou bailleur fait le décompte des charges annuelles, il peut alors rembourser l’excédent du montant de charges payées par le locataire sur son loyer du prochain mois ou demander à ce dernier de payer le complément.
Dans le cadre d’un crédit, les charges à payer se réfèrent souvent au remboursement de crédits et au paiement des intérêts associés. Les charges du crédit sont utilisées dans le calcul du taux d’endettement de l’emprunteur.